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Perte de vitamines et minéraux lors du jeûne

Le jeûne est source d'interrogation, et pour beaucoup c'est l'inconnu.  Avec notre abondance de nourriture aujourd'hui, il peut être en effet étrange d'avoir envie de "jeûner". Mais c'est justement là le problème : l'abondance de tout.


Cette abondance ne nous permet pas de vivre le moment présent, et de trouver le juste équilibre. Nous vivons dans l'opulence, en ne tenant pas compte des signaux que le corps nous fait parvenir.


Les signaux ? Gaz malodorants, des selles malodorantes, des ballonnements, une fatigue qui ne passe pas,... Nous n'écoutons pas notre corps.


Pire, nous ne connaissons pas notre corps, nous ne savons pas les pouvoirs et capacités dont il dispose. Le jeûne est un fabuleux moyen de prendre conscience de ce corps si parfait, et voici pour vous rassurez un bref descriptif ci-dessous , pour découvrir ses capacités en plein jeûne.


Perte de vitamines - protéines ? Pendant le jeûne, il n’y a pas réellement de perte en éléments nutritifs, on peut observer une diminution du taux de vitamine C, D, E, et d’autres composants du métabolisme, mais ces pertes ne sont pas critique. Concernant les protéines, la plus grande majorité du jeûne, les protéines fournissent seulement chaque jour 4% de la dépense énergétique, 96% proviennent des lipides. L’organisme s’adapte parfaitement et économise ses protéines. Les réserves s’épuisent quand 80% du stock de graisses disparaît. A titre indicatif : un homme d’1m70, de 70 kilos pourrait jeûner plus de 40 jours avant d’épuiser ses réserves. Lors de l'accompagnement, quand vous venez au Centre NSB, je réalise des séances d’impédancemètre pour évaluer justement les modifications au niveau de la masse graisseuse, musculaire, et hydrique.

Sensation de faim et psychisme en action : oui, mais celle-ci disparaît au bout de 3ème jours. Concernant le psychisme, vous risquez d’avoir des images de nourriture les 3-4 premiers jours.  Par contre, après la crise d’acidose  vous allez ensuite avoir une sensation d’euphorie, et de grand bien-être.​

Crise d’acidose : oui, c’est le passage le plus délicat, qui se traduit par une sensation de faiblesse, des nausées, des migraines. C’est le prix à payer pour l’organisme à ce changement radical. Pendant le suivi de votre jeûne, le Ph urinaire détermine le pic et la durée de cette crise d’acidose (qui à lieu vers le 2ème-3ème jour). Pendant la crise d’acidose il faut savoir que toutes les maladies s’aggravent avec des douleurs très fortes. Cette crise est le signe d’un grand bouleversement dans le corps. L’organisme doit se nourrir de lui-même. Afin de diminuer cette crise d'acidose, l'hygiène intestinale est nécessaire avant le jeûne, et avant la reprise alimentaire (2 purges au total).​

Modifications hormonales : pendant le jeûne, il a été observé la présence d’adrénaline, de noradrénaline, de dopamine, de leptine, de sérotonine, c’est-à-dire des hormones qui régulent fortement le métabolisme et qui influence aussi l’humeur. Le taux de sérotonine « hormone du bonheur » est augmenté, cela induit une amélioration de l’humeur, une réduction de la douleur et une meilleure sensibilité des récepteurs à l’insuline.​

Réduction de la dose des médicaments : à l’exemple de la polyarthrite rhumatoïde, en jeûnant, on a besoin de moins d’anti-inflammatoires non stéroïdien, ce qui est très bien car les effets secondaires de ces médicaments ne sont pas négligeables.​

Effets stimulant et antidépresseur, le jeûne a un impact sur toute la personnalité, le jeûne a un effet stimulant et un effet antidépresseur. L’effet stimulant à lieu pendant la 1ère semaine du jeûne, et l’effet antidépresseur à lieu à la reprise de la nourriture. L’autre impact est l’effet calmant qu’on observe après la crise d’acidose.

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Stimulation des forces curatives de l’organisme, le jeûne provoque un état de stress, ce qui relance chez nous les mécanismes de sanogénèse, d’autorégulation qui restent habituellement passif à cause de notre mode de vie. Le stress est une réaction d’adaptation à l’environnement (ici la privation de nourriture). Confronté à cette privation de nourriture, l’organisme déclenche l’alerte, ce qui provoque un bouleversement hormonal et neuroendocrinien. Des hormones mobilisent les réserves du corps, certaines ont aussi un effet anti-inflammatoire. Ce sont ces mécanismes d’autorégulation qui induisent les effets thérapeutique. Ainsi de nombreux paramètres sanguins s’améliorent : glycémie, cholestérol, triglycérides, taux d’insuline. Parallèlement la dépense d’énergie de l’organisme diminue peu à peu (respiration, rythme cardiaque, pression artérielle), tout s’abaisse et se ralentit. Le système digestif est aussi mis au repos. Le jeûne a donc la capacité de stimuler les forces curatives de l’organisme.


Comment le corps fournit-il le carburant nécessaire à sa survie ?  Le corps dispose de 3 carburants : le glucose, les protéines et les lipides. Le carburant essentiel, c’est le glucose, celui dont le corps a absolument besoin pour fonctionner. Le cerveau ne peut s’en passer. Mais après un jour de jeûne, le stock de glucose est épuisé. Il va s’adapter en fabriquant du glucose à partir des protéines (des muscles), et il va aussi puiser dans ses réserves de lipides, les graisses, pour créer un substitut de glucose, ce carburant du jeûne s’appelle les corps cétonique qui vont principalement alimenter le cerveau. L’opération s’effectue dans le foie, véritable usine de transformations de l’organisme.

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Concernant le jeûne revendiqué comme pratique à visée préventive ou thérapeutique :

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​- Dans l’Antiquité déjà, Hippocrate recommandait le jeûne, Socrate le pratiquait régulièrement.

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- Plus récemment, le Dr Isaac Jennings (1788-1874) fut l’un des premiers médecins américains à préconiser le jeûne, dans une approche de la santé basée sur des principes naturels. Par la suite, Herbert M. Shelton (1895-1985), chiropraticien et naturopathe, reconnu comme le père de l’école hygiéniste, a élaboré un protocole basé sur un jeûne strict à l’eau, sans exercice physique.  L’objectif de ce jeûne était d’induire un repos physiologique complet, ce qui permettait selon lui d’aiguiser l’esprit.

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- Le Dr. Heinz Fahrner, médecin-chef durant 30 ans de la clinique Buchinger (centre de soins spécialisé dans le jeûne et situé sur les rives allemandes du lac de Constance, depuis 1953), a défini le jeûne comme suit : « Le jeûne thérapeutique est le moyen le plus puissant pour mobiliser les forces auto-guérissantes de l'être humain aussi bien sur le plan physique que sur le plan émotionnel ». 


Exemple d'accompagnement


Regarder un reportage "le jeûne, une nouvelle thérapie":



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